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Le terme d’Anthropocene est désormais utilisé par un nombre croissant de spécialistes mais aussi de militants du Climat pour caractériser une nouvelle ère géologique marquée par la capacité de l’humanité d’intervenir directement sur des écosystèmes vitaux : dérèglement du climat ou atteintes à la biodiversité en particulier. Mais ce terme n’est dès lors utilisé que pour dénoncer les aspects destructeurs du comportement humain. Sans nier ces risques (et notamment l’un d’entre eux rarement évoqué, celui d’un «hiver nucléaire accidentel») l’objet de cette agora est de voir à quelles conditions cette capacité acquise par l’humanité pourrait être mise au service de la Vie. De la vie et de ce que l’on peut appeler aussi «le peuple des terriens». Il s’agit de passer, comme le dit notre ami Edgar Morin, d’un «homo Sapiens-démens» fort peu sage et dont l’intelligence est souvent destructrice à un véritable Sapiens-Sapiens où se combineraient l’intelligence coopérative et la qualité de sagesse d’une humanité en chemin vers sa propre humanisation. Patrick Viveret, Dorothée de Browaeys, Sakina M’Sa, Catherine Dolto, Erwan Lecoeur, Deborah Le Bloas, Mathieu Baudin, Patrick Chamoiseau, Nicolas Hulot, Sabah Abouessalam-Morin sociologue de l’urbanisme, des membres de Framasoft, du Projet de l’Archipel de l’écologie et des solidarités par les collectifs Osons les Jours Heureux!, du Pacte du Pouvoir de Vivre, négaWatt, Manifeste pour une frugalité heureuse, Institut des Futurs souhaitables Facilitation Jean-Luc Verreaux de l’IFs